Quelques jours après la manifestation qui a causé des morts à Goma ( Est de la RD Congo ) le 30 Août dernier , une correspondance dans laquelle le bureau du procureur de la Cour Pénale Internationale qui fait savoir qu’une éventuelle enquête et une poursuite juridique contre le régime de Félix Tshisekedi a vu jour sur les réseaux sociaux, dont Facebook et WhatsApp.
Affirmations lues sur les Réseaux Sociaux
« Massacre de Goma. Plus de 100 morts. Que les poursuites pénales internationales ne restent pas un simple communiqué cher procureur de la CPI. Seul responsable est Monsieur Félix Tshisekedi », peut-on lire dans le post relayé sur le mur Facebook de l’internaute Didi Mwati Bulambo datant du 05 septembre 2023 à 16h00 , heure de Goma.
La publication a été partagée par 19 personnes jusqu’au 5 août , 20h50 , heure de Goma.
Outre cet échantillon , d’autres internautes l’ont relayé sur Twitter, Instagram avec la même légende.
Lien de l’infox :
Preuve de fausseté du document
Retrouvée , Eleza Fact l’a vérifiée pour prouver son authenticité en menant des recherches minutieuses et indépendantes au sein de la cour pénale internationale .
Contacté par Eleza Fact, le bureau du procureur et le porte parole de la Cour Pénale Internationale dont Fadi El Abdallah est porte-parole ont bien confirmé que cette lettre est fausse et m’émane pas de La Haye .
« Le bureau du procureur de la Cour Pénale Internationale confirme que cette lettre n’est pas authentique », ont-ils confirmé.
Cependant, observant de près la lettre, elle a été émise le 04 Août 2023 alors que la manifestation a eu lieu le 30 Août 2023. Cette incohérence est une autre preuve de la fausseté de cette correspondance.
Des responsables militaires arrêtés à Goma
Après la répression de la manifestation à Goma, le gouvernement congolais a annoncé ce 04 septembre 2023 l’arrestation des « responsables militaires » qui sont présumés avoir commandité l’armée a tiré et un procès sera ouvert pour déterminer les responsables.
Conclusion
L’incohérence de date , la confirmation du bureau du procureur et le porte parole de la Cour Pénale Internationale ont affirmé que cette correspondance sur une quelconque enquête et la poursuite judiciaire du régime de Félix Tshisekedi n’est pas authentique.
Joël Alimasi